7 décembre 1994 : PSG-Spartak Moscou, le Grand Chelem !

Au moment de la réception du Spartak le PSG est déjà qualifié et assuré de terminer en tête de son groupe, l’objectif est donc de réaliser un grand chelem en remportant les 6 matchs.
De son coté, le Spartak espère une victoire au parc des princes tout en attendant un résultat du coté de Munich dans l’optique de se qualifier pour les quarts de finale.
Le PSG a été sacré champion de France l’année d’avant et l’équipe aligner par Luiz Fernandez a fier allure, pour preuve son attaque avec un duo composé de Weah et Ginola tout deux soutenus par Rai.
Le match va vite se transformer en démonstration parisienne, les parisiens dominent leurs adversaire avec classe est c’est « Mister George » qui d’une frappe soudaine à l’extérieur de la surface va donner l’avantage au PSG, bien décalé par Ginola.
Juste avant la mi temps c’est « El Magnifico » lui même, qui se chargera de doubler la mise bien servit par Kombouaré.
2-0 à la mi temps, rien ne paraît menacer un PSG de gala qui n’a qu’un but en tête, envoyer un signe fort au continent avec une prestation complète et un résultat positif vite obtenu.
Le chef d’œuvre de la soirée intervient à la 52eme minute, George Weah s’offre un deuxième but en réalisant un slalom somptueux entre les lignes moscovites, une démonstration physique et technique dont il a le secret. Le libérien finira meilleur buteur de la compétition à l’issue de cette première phase avec 6 réalisations.
Pour conclure le spectacle, qui d’autre que Rai ? A la 52éme minutes, le magicien brésilien inscrit le 4éme but parisien après avoir éliminé un défenseur du Spartak avec une facilité déconcertante, comme pour montrer l’aisance d’une équipe parisienne que rien ne sembler pouvoir arrêter ce soir.
La réduction de la marque d’Alenichev à la 67éme minute ne changera strictement rien, ce soir le PSG était trop fort pour son adversaire.
Cette saison sera le théâtre d’une campagne européenne rouge et bleu menée de main de maitre qui verra la route des parisiens s’arrêter en demi-finale contre le Milan AC.
Toutefois, cette nuit de décembre restera comme un des matchs les plus aboutis de l’histoire du Paris Saint Germain en Ligue des Champions, tant la maîtrise et la qualité du jeu déployé par les hommes de Fernandez fut totale.