Hier soir, le PSG a concédé une victoire en Ligue des Champions contre Ludogorets (3-1) grâce un doublé d’Edinson Cavani et un arrêt décisif d’Areola sur penalty. Le buteur uruguayen pointe déjà à 9 buts en ce début de saison. Des statistiques très satisfaisantes. Malgré cela, l’attaquant parisien fait toujours l’objet de nombreuses critiques sur son irrégularité. Le le journaliste Bruno Roger-Petit qui est revenu sur al victoire parisienne sur son blog Sport24, ne comprend pas l’acharnement à l’égard d’El Matador.
Le PSG a gagné à Sofia, mais certains de ses joueurs ont plus gagné que d’autres. On veut ici parler des deux héros de la rencontre, Cavani, auteur de deux buts superbes, et Aréola, auteur d’un non moins superbe arrêt sur penalty. Le 3-1 final, résultat qui offre un bol d’air au PSG menacé par la crise, est l’oeuvre des deux héros. Le nier, ce serait mentir. Qui osera le nier ?
Cavani est aujourd’hui le meilleur buteur de la Ligue 1 et de la Ligue des Champions. Pour un buteur réputé gaspilleur d’occasions, le bilan n’est pas indigne. On peut même avancer l’idée, ô combien risquée, qu’il est plutôt formidable. Les détracteurs du joueur, que la mauvaise foi n’étouffe jamais, en sont désormais réduits à tenter de minimiser le bilan. « Cavani ne marque que contre Caen ou Ludogorets, que de nains », « Cavani est n’est bon que contre les sans-grades », etc. On connait la musique. Le problème est qu’elle fausse.
Mais peu importe la vérité aux « CavaniHaters », leur dialectique est imparable. Que Cavani ne marque pas contre Ludogorets, et l’on hurle à la vendange et à la catastrophe. Que Cavani marque, même deux buts, et l’on fait la fine bouche, en mode « oui, mais ça n’est que Ludogorets hein ! Une petite équipe bulgare. Ce n’est pas le Bayern ou le Real ». Car il est bien connu que Messi ou Ronaldo marquent tous leurs buts, chaque semaine, contre l’Atlético Madrid, qu’ils rencontrent à l’infini…
Question : pourquoi tant de haine contre un joueur exemplaire, sincère et volontaire ? Pourquoi cette permanence dans le rejet, voire la haine, au mépris d’une double réalité, celle du terrain et des résultats ? Pour le moment, confessons-le, c’est un mystère. A la fin, de quoi Cavani est-il coupable ? Si quelqu’un connait la réponse, qu’il la livre à l’instant.
Cavani a encore beaucoup à prouver pour faire taire ses nombreux détracteurs mais il est en bonne voie.