Dans une lutte financière qui ne cesse de s’intensifier au fil des années, les joueurs semblent désormais avoir autant leur mot à dire que les dirigeants. La preuve.
Dans une interview pour le magazine l’Equipe, Jérémie Bastien, chercheur à l’Université de Reims, invoque cette « théorie du hold-up » avec pour exemple… Thiago Motta ! L’italien était en effet aller au clash avec les dirigeants parisiens l’été dernier au vu d’une augmentation de son salaire. « Thiago Motta a fini par obtenir un renouvellement jusqu’en 2017, assorti d’une revalorisation de 1,5M€. Le hold-up a été parfaitement réalisé ! Si le PSG n’avait pas donné suite, Thiago Motta aurait probablement signé ailleurs, il n’y aurait pas eu hold-up direct, mais la situation aurait eu le même résultat : une revalorisation. »
Un joueur qui se sait important peut largement mettre la pression sur ses dirigeants pour augmenter son salaire, sous menace de quitter le club. Preuve une fois de plus d’un marché économique complexe dans le monde du ballon rond.