Unaï Emery est venu cet été s’asseoir sur le banc du PSG à la place de Laurent Blanc. Le technicien espagnol rencontre des difficultés et est pas mal critiqué par les consultants. Paul Le Guen, très critique sur le Basque depuis son arrivée, revient sur le début de saison du PSG.
L’ex-joueur et entraîneur du PSG Paul Le Guen, explique, au Parisien, que contrairement à ce que l’on peut penser il n’a rien contre Unaï Emery. Même si il se montre sévère avec l’Espagnol, ce qui le dérange surtout c’est que l’on puisse dénigrer le travail réalisé par Laurent Blanc:
Je n’ai rien contre Emery, aucun a priori défavorable, contrairement à ce que les gens pensent. Que l’entraîneur du PSG s’appelle Emery ou Blanc, ce n’est pas que je m’en fiche, mais pas loin. Cela ne change pas ma vie et ce n’est pas le sujet. J’aime bien Laurent Blanc, j’ai joué avec lui, j’ai du respect pour son travail, mais je n’ai aucun lien d’amitié avec lui. Ce qui m’a agacé durant l’été et à la reprise du championnat, c’est qu’après tout nouveau, tout beau, on ajoutait tout ancien, tout vilain. J’avais l’impression qu’Emery arrivait et qu’enfin un entraîneur allait travailler, enfin un entraîneur allait utiliser la vidéo, etc. Cela ne sert à rien de dénigrer la personne qui s’en va. Elle est respectable, son bilan est plus que respectable. Un entraîneur ne peut pas révolutionner une équipe en deux mois. C’est impossible, ou alors c’est suicidaire. Les changements sont à la marge, les différences sont des nuances. La patte Emery, on verra dans plusieurs mois, dans plusieurs saisons s’il arrive à en faire. Paris a mis un peu plus de temps à se mettre en route parce que c’est une saison post-Championnat d’Europe et post-Copa America. Une fois lancé, il se détachera. C’est une question de temps. Les saisons après les compétitions internationales, il finira avec 10 à 15 points d’avance. Les années impaires, ce sera avec 20 d’avance.
En gros, il va encore falloir laisser du temps à Unaï Emery pour travailler.