La défaite (1-0) au Bernabeu a pratiquement scellé le sort des Parisiens, attendus à la deuxième place du groupe A. En se penchant sur l’avis des experts avant la cinquième journée de la compétition reine, on devine déjà qui deviendra adversaire potentiel du PSG en terminant en tête de son groupe. S’il faudra dominer tout le monde pour aller au bout, il serait peut-être mieux d’éviter certains cadors si tôt. Le point sur les principaux dangers.
Barça et Bayern en épouvantails
Avec cinq points d’avance sur la Roma, le Barça a déjà pratiquement verrouillé la première place du groupe E. Tombeur du PSG en quart de la dernière édition au terme d’une double confrontation
pleine de maîtrise (victoires 1-3 et 2-0), le club catalan, qui aura retrouvé Messi, est évidemment à éviter.
Au même titre que le Bayern, porté par un Lewandowski en train d’exploser tous les records. Frustré par son élimination en demie l’année passée, le club allemand, qui tourne à plus de 3 buts par match depuis la reprise, n’est clairement pas bon à prendre… Au coude à coude avec l’Olympiakos, les Bavarois vont encore accueillir le club du Pirée avant de se déplacer chez le Dinamo et termineront logiquement à la première place. Danger.
Trois clubs à la portée du PSG
Manchester United, Manchester City et Porto, tous trois en ballotage favorable dans leurs groupes respectifs , sont clairement à la portée du PSG. Pour la simple raison qu’ils ne soutiennent clairement pas la comparaison au milieu de terrain. Le vestiaire parisien devra espérer que la Juve, deuxième à un point des Citizens, ne reprenne pas les commandes du groupe D. Avec un Pogba dans le rôle de leader naturel, Marchisio ou autre Khedira, le trio Motta-Verratti-Matuidi ne sera pas sûr de faire sa loi dans le cœur du jeu…
Et deux à croquer !
Le succès de Benfica chez l’Atletico est une bonne nouvelle pour le PSG, qui ne craint certainement pas un club lisboète qu’il avait ridiculisé dans le jeu au Parc il y a deux ans (3-0). Et encore moins depuis le départ de son coach emblématique Jorge Jesus, qui fait maintenant le bonheur du Sporting. Enfin, le club à prendre est le Zenit. Déjà quasiment assurés de terminer premiers d’un groupe H peu relevé (Valence, Lyon, Gant), les Russes restent tout de même un bon cran en-dessous du gratin
européen.
