Décidément, c’est l’heure des règlements de comptes chez les anciens du Paris Saint-Germain des années 1990. Après Bernard Lama, c’est au tour de David Ginola de remettre en cause les capacités d’entraîneur de Luis Fernandez, coach des deux joueurs à l’époque.
Bernard Lama, qui pointait du doigt un manque de tact et d’intellect de la part du technicien d’origine espagnole, n’est apparemment pas le seul ex-parisien à avoir de la rancune à exprimer. Sur La Chaîne L’Equipe, El Magnifico va dans le même sens que son ancien coéquipier.
Tout à fait d’accord avec Bernard. Il y a les footballeurs, et il y a les hommes. Et avec Luis Fernandez, que j’admirais quand j’étais jeune, cela a été une énorme déception pour moi. Quand on arrête sa carrière de footballeur, il reste les hommes. Des vrais, ceux sur qui tu peux compter, et ça c’est le plus important. Quand il est devenu entraineur, tout a empiré avec Luis.
Luis Fernandez ne s’est pas fait prier pour lui répondre, de façon tout aussi cinglante, en appuyant la où cela fait mal, en lui rappelant son implication dans la non-qualification à la Coupe du Monde 1994 lors de ce fameux France-Bulgarie.
je le trouve excellent dans son nouveau rôle d’animateur télé dans l’émission La France a un incroyable talent (M6). Il est beaucoup plus utile dans cette émission que sur un terrain de football où, là, il fallait être un homme. Quand on l’écoute parler, il faut qu’il retrouve la mémoire (…) En fait, je pense que Bernard Lama et David Ginola ont un point en commun : c’est leur frustration en équipe de France. David, ce qui lui fait mal, c’est cette fameuse passe décisive faite à Kostadinov contre la Bulgarie. C’est quelque chose qu’il traine et qui lui fait mal. Quelque part, il a une grande rancune.
Luis et les conflits par presse interposée, tout un art.