Le journaliste Bruno Roger-Petit s’est exprimé sur le match du PSG face à Guingamp. Pour lui, Javier Pastore a été étincelant à défaut de Zlatan Ibrahimovic.
En ce début de saison, on pensait que Pastore était parti pour une année compliquée. Une blessure survenue tôt dans la saison. L’arrivée de Di Maria. La concurrence. Les inconstances légendaires. Et d’un coup, contre Guigamp, le moment de grâce. Pastore intouchable. Pastore inoubliable. Un opéra de football. Toujours le geste juste. La vision d’aigle. Le pied intelligent. Éblouissant et prometteur. Pastore on adore. Si Pastore fut la face illuminée du PSG, Ibrahimovic en fut la part d’ombre. Le poids des ans pèse, sans doute aggravé par la prise de conscience par Ibra qu’il n’est plus le Deus ex machina du club parisien. Le public du Parc a pu contempler un Ibra qui ne se bat plus contre le temps, mais contre lui-même, acharné à soigner d’abord son compteur but plus que le goal-average du PSG. Parce qu’à vouloir trop faire, Ibra en fait trop. (…) Quelque chose ne tourne pas rond dans la tête d’Ibra qui tourne rond dans celle de Pastore.