Ce week-end, l’international brésilien Maxwell s’est confié à la rédaction de l’Equipe sur un épisode très touchant de sa vie.
En fait, je suis une personne très simple, timide aussi. Mon éducation est ainsi. Les Brésiliens dansent partout tandis que moi, je reste plus tranquille. C’est pour cela qu’on dit que je ne suis pas brésilien, mais j’ai la tête, le cœur et le sang brésiliens. Mon père était ingénieur et ma mère professeur. Toujours très durs. Ils m’ont appris qu’il fallait toujours beaucoup travailler, faire du mieux possible, respecter les autres. Et j’ai quitté la maison très jeune pour vivre seul, ça a fait de moi quelqu’un de timide et de réservé.
Il évoque ensuite la disparation de l’un de ses frères d’un accident de voiture en 2002 :
C’est une douleur qui ne passera jamais. On ne s’attend jamais à une chose comme ça. Dans ma famille, nous sommes très proches. Mais j’ai cherché de la force chez mes amis, dans la famille qui restait. J’ai vécu comme mon frère aurait aimé que je le fasse. La vie continue, c’est aussi ce que j’ai appris.
Une déclaration très touchante.