• PSG : Thiago Silva, entre détresse et regrets

    Par le 9 juillet 2014
    thiago silva bresil

    Un séisme, ou comment qualifier autrement ce qui s’est produit hier à Belo Horizonte, lors de la première demi-finale de cette Coupe du Monde brésilienne.
    Une débâcle historique qu’on a en tout cas pu mesurer à travers les propos tenus par Thiago Silva après une rencontre qui restera tragiquement dans les annales de la Seleçao.

    Le défenseur du Paris Saint-Germain n’a pas masqué sa profonde tristesse, ni occulté la réalité des responsabilités au moment d’expliquer cet échec cuisant :

    Personnellement, après chaque défaite, j’ai du mal à m’endormir. Après l’élimination avec le PSG contre Chelsea (0-2), en quart de finale de la dernière Ligue des champions, je n’avais pas trouvé le sommeil. Alors, imaginez après un tel résultat… C’est une Coupe du monde que tout le monde voulait. Aujourd’hui, je n’ai même plus la force de pleurer. Il va falloir maintenant retrouver des forces auprès de nos familles. Finir troisième ou quatrième, ça n’a aucune importance à nos yeux. Mais on essaiera d’entrer dans cette petite finale du mieux possible et de représenter dignement ce maillot. Il est évident que mon poids comme capitaine aurait pu donner à l’équipe plus d’assurance à certains moments, notamment quand on a encaissé quatre buts en moins de sept minutes. Mon rôle aurait alors été de tranquilliser l’équipe. De l’extérieur du terrain, je ne pouvais rien faire. C’est une énorme déception, un résultat très douloureux, auquel personne ne s’attendait, et pas seulement au Brésil mais dans le monde entier. Les gens vont beaucoup parler, c’est certain. Il va falloir avoir le sens des responsabilités et le caractère pour assumer cette situation. Les gens vont se demander si Felipao a commis ou non des erreurs. Il n’est pas le seul. Nous sommes tous coupables de ce résultat. Je n’ai pas pu intervenir sur le terrain mais je dois assumer mes responsabilités : si je n’avais pas pris ce carton jaune contre la Colombie au tour précédent, j’aurais pu jouer et tenter d’avoir une influence sur mes coéquipiers.

    On sent ainsi une pointe d’amertume et de culpabilité tant on sait à quel point son carton jaune reçu face à la Colombie aurait pu être évité. Un manque de maîtrise qui aura sans doute coûté cher, reflet évident d’un trop-plein d’émotion et d’excès de zèle qui caractérise cette sélection depuis le début du mondial. La pression populaire face à laquelle ont du faire face les auriverdes était trop lourde à porter, l’attitude de leur capitaine en est la parfaite illustration…

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