Dans La Gazzette Dello Sport, Salvatore Sirigu évoque sa frustration et sa déception vis à vis de sa situation au PSG.
« Si je me sens trahi? Pour moi, une parole donnée vaut tout. Le club, après avoir signé un nouveau contrat, m’a dit qu’il n’avait pas besoin d’un autre gardien de but. Il m’a confirmé sa pleine confiance à la fin de la saison dernière. Quand Trapp est arrivé, je me suis dit que la concurrence serait bonne pour moi. J’ai finalement compris qu’ils voulaient me jeter dehors, que Trapp était propriétaire du poste. L’entraîneur m’a dit qu’en cas de doute, j’aurais une chance. Pourtant, en jouant tous les trois jours, avec de l’avance au classement, il y avait des possibilités. J’étais déçu, surtout après ce que que j’avais donné en cinq ans à ce maillot. Je suis resté professionnel. Les choix de l’entraîneur, je les ai toujours accepté, sans les partager. J’ai deux années de contrat et tout dépend du club qui doit me dire clairement si je dois partir ou s’il y aura une réelle concurrence. Il n’y aura pas de problème pour trouver une solution. Je ne referai pas une saison comme celle-ci. Je peux être prêté puisque le marché des gardien est spécial. La Champions League n’est pas une condition, même si elle me manque.C’est Leonardo qui m’a convaincu de venir au PSG , quand le club repartait de zéro, en ne me lâchant pas pendant deux jours au téléphone. »
