Numéro 1 dans la hiérarchie des gardiens de Laurent Blanc, Kevin Trapp n’a pourtant pas toujours fait l’unanimité chez les supporters et autres consultants. Après son match face à Chelsea, les avis ont changé et la confiance lui est plus que jamais accordée.
Le Parisien, pour l’occasion, a été demandé à deux grands gardiens de l’histoire du PSG, Lionel Letizi et Bernard Lama, leurs avis sur les performances de Trapp. L’ancienne star du PSG des années 90 est lui totalement sous le charme du portier Allemand.
Ce sont les matchs comme celui de mardi soir qui amènent la performance. Et là on peut vraiment le juger. Il soulage son équipe sur ses sorties aériennes. On sent que sur ce type d’actions, ses défenseurs sont en confiance. A chaque match, on le surveille mais son niveau ne doit plus être un sujet. Au PSG, il y a un gardien de but qui est au-dessus de l’autre, et c’est Trapp car il est plus complet. Au final, il n’y a qu’un seul match où ce dernier provoque la défaite de son équipe, c’est face au Real Madrid. Mais combien de fois l’a-t-il sauvée ? Pour moi, il n’y a plus de débat.
Lionel Letizi est lui-aussi un grand fan de Kevin Trapp, même s’il en attend plus pour réellement le jauger.
Sur la tête de Costa, il met très bien son corps en opposition. Depuis le début de saison, je trouve qu’il occupe bien l’espace. Il prend beaucoup de place et il est aussi solide sur les jambes et les bras. Je le trouve meilleur que Sirigu, mais pour faire mieux que lui ces dernières saisons il faut qu’il soit bon dans les matchs où l’Italien n’a pas été décisif. Sirigu n’a jamais été mauvais, il a toujours passé les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Il faudra voir Trapp en quarts, voire en demies, pour se rendre compte s’il peut faire mieux.
Trapp semble enfin faire l’unanimité au sein du camp parisien. Et pour son match de mardi, il a même été placé par l’UEFA dans les quatre meilleurs joueurs de cette semaine de Ligue des Champions. Une belle reconnaissance pour un gardien qui monte en puissance au fil des matchs.