Si le PSG s’est montré irréprochable sur le terrain en terrassant son rival monégasque sur le score fleuve de 4-1, on ne peut pas en dire autant de ses supporters dans les tribunes.
Dans le virage réservé aux ultras du PSG, des dizaines de sièges ont été arrachés. La Ligue Professionnel de Football (LFP) va mener une enquête pour déterminer les coupables et ensuite envoyer une facture de dédommagement au club parisien. Malgré le fait que le Collectif Ultras Paris (CUP) est annoncé qu’il allait prendre des mesures à l’égard de ces fauteurs de troubles, la communauté ultras parisienne est une nouvelle fois montrée du doigt. Pascal Praud, chroniqueur chez RTL, s’est montré passablement énervé à l’encontre des ultras parisiens. Il les compare notamment à des hooligans, et ajoute qu’ils ne vivent que dans la violence. Le journaliste prône leur interdiction de se déplacer lors des matchs à l’extérieur. Il conclut en tissant les louanges du Plan Leproux, qui avait interdit le mouvement ultra au PSG.
C’est dans la culture de ces ultra, appelons-les des hooligans : on casse on marque ont tag son territoire, c’est un trophée pour ceux qui étaient là et ont craqué 70 fumigènes. Lyon, c’est une terre ennemie donc on se comporte comme un envahisseur. Voilà pourquoi je suis toujours étonné quand j’entends des commentateurs demander le retour des Ultras au Parc, ou exiger qu’ils suivent le PSG à l’extérieur. Il n’existe qu’une solution, sinon interdire les Ultras. Au moins, les empêcher de voyager.
En 2010, le plan Leproux avait réglé le problème, avec l’interdiction du mouvement Ultra. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : avec les Ultras Parisiens, la violence sera toujours au rendez-vous.
En tant qu’observateurs aiguisés du football et du PSG, nous sommes en droit de nous demander quelle est la légitimité footballistique d’un individu comme Pascal Praud, qui a connu des résultats catastrophiques avec le FC Nantes lorsqu’il en était le directeur général.
