Unaï Emery est très critiqué ces temps-ci par la presse et les observateurs du foot. Pour le moment sa méthode ne fonctionne pas au PSG. Selon Bruno Roger-Petit, le Basque n’est cependant pas menacé tant qu’Edinson Cavani continue de marquer.
Dans des propos relayés par le site Allpaname, Bruno Roger-Petit explique que El Matador agit comme un véritable ange gardien pour son entraîneur Unaï Emery. Pour lui tant que l’Uruguayen marque, le très contesté coach du PSG peut respirer:
Chaque but marqué par Cavani prolonge le bail Emery. A Lille, les éternels procureurs des deux hommes espéraient le drame, une défaite face au LOSC d’Antonetti. Et Pschitt ! Ni défaite, ni drame, mais une victoire (petite) 1-0. Ainsi va le PSG. Cavani n’est pas Ibrahimovic, mais il est aujourd’hui bien plus important pour l’entraîneur en place que ne l’était le Suédois pour Laurent Blanc. Le numéro 9 du PSG est celui qui offre à son entraîneur le bien le plus précieux de tout technicien à la tête d’une équipe de football professionnelle : le temps. Emery est Cavani dépendant. Sans Cavani, machine à buts (il a marque 10 des 20 buts du PSG depuis le début de la saison), le nom d’Emery serait synonyme d’accident industriel, d’échec et de mise à la porte prochaine. Un but de Cavani, et c’est du temps donné au temps… Tant que Cavani marchera sur l’eau, Emery évitera la noyade.
Unaï Emery sait qui il doit remercier.