En dépit des absences de Bisevac et de Lacazette, l’OL a ouvert le grand-livre du PSG avec l’intention d’en écrire les dernières phrases dans un match que le tout monde attend, dimanche à 21 heures au stade de Gerland.
Deux jours après leur nul acquis en Principauté, les joueurs lyonnais ont retrouvé le chemin coutumier de Tola-Vologe. Pas tous à vrai dire. Le mercato d’hiver a enregistré l’arrivée de Maxwel Cornet et le départ de Gaël Danic, ce qui n’est ni une révolution ni une évolution, mais la simple poursuite de la stratégie économique du club.
La chronique lyonnaise revient sur l’inquiétude autour de Clément Grenier, du combat très privé que livre depuis quelques semaines Gueida Fofana, et les lourdes absences de Lacazette et Bisevac. En ce qui concerne Alexandre Lacazette, après Monaco et le PSG ce dimanche, le joueur des gones pourrait aussi manquer la rencontre face à Lorient le 15 février prochain.
Bisevac a malheureusement terminé sa saison en raison de sa blessure au Stade Louis II, ainsi l’OL va devoir aborder ses 15 derniers matchs sans son buteur vedette (temporairement), et sans son meilleur défenseur qui n’était pas loin de son plus haut niveau. Durant les ultimes heures du mercato hivernal les lyonnais n’ont pu renforcer leur défense centrale et ainsi il finiront la saison avec le trio Umtiti-Rose-Koné.
Devant, Hubert Fournier, qui avait réintégré Njie dès Monaco, a retrouvé Yattarra et est peut-être convaincu de prolonger l’option Benzia.
Ce sont dans ces conditions, et après avoir noté le retour comme titulaire de Gourcuff, que le leader lyonnais va défier le mastodonte parisien.
Hubert Fournier, l’entraîneur de l’OL va surement plus que jamais insister sur les bienfaits du collectifs et dédramatiser la perte de son meilleur défenseur et de son attaquant star. Après tout, personne n’aurait imaginé voir dimanche soir un OL premier de la classe recevoir l’un des favoris de la Ligue des Champions et seulement troisième de son championnat.
Cette première place de l’OL dévoile deux choses : Comme à Monaco, l’OL n’est pas dans l’impérieuse nécessité de vaincre. On ne pourra pas dire qu’il est en retard dans son tableau de marche quand on se souvient d’où il revient alors que son adversaire ne doit pas éprouver les mêmes sensations. Le second fait, c’est que la constellation parisienne inspire toujours la peur et le vertige. En d’autres termes, il est complètement anormal de retrouver le PSG là où il est alors qu’il est bâti pour dominer la L1 sur le long terme.
Jusqu’à présent, le football en a décidé autrement. Et à voir le sérieux et la bonne humeur de la brève séance d’hier après-midi, on se dit que les Lyonnais, en version baby-boom, entendent manier l’ironie le plus longtemps possible