PSG-OM – 17/12/1991 : 0-0, score nul, vierge et très … farouche !

Pourquoi s’attarder sur un 0-0 quand on connaît l’histoire pleine de but de cette confrontation historique ?

Ce match est tout simplement le premier qu’il est possible de placé sous le signe d’une rivalité entre les deux équipes car Canal+ vient de reprendre le club. David Ginola fera ses grands débuts au cours de cette rencontre âpre et engagée en prenant la place de Daniel Bravo à la 61éme minute.
Les premières minutes de Ginola avec le PSG fraichement arrivé de Brest seront les seules notes de musique de cette rencontre qui représente sans doute le pire niveau de football jamais atteint lors d’un classique. Impossible pour El Magnifico d’exprimer son talent.
Et pourtant, le choc entre les deux équipes avait été annoncé dans les médias comme une rencontre spectaculaire, tout au long de la semaine cette opposition avait été vendue comme particulièrement importante. Il n’en sera rien le spectacle est affligeant Paris et Marseille jouent pour ne pas perdre et ça se voit. Des fautes, des fautes et encore des fautes voilà comment résumer ce choc sans technique et gestes de classes. En voulant faire attention à leurs images respectives et restant invaincus, les deux rivaux on fait encore pire en laissant l’image d ‘équipes besogneuses sans la moindre once de créativité. L’expulsion de Carlos Mozer à la 65éme minute n’y changera rien, il n’y aura aucune folie.
Malgré un parc en folie pour le rendez-vous, le choc se transforme en un flop retentissant. Cette rencontre restera dans nos mémoires comme une insulte au jeu, une rencontre aussi froide que le climat parisien qui accompagnait les 22 acteurs du soir.
Il ne suffit pas de mettre les moyens médiatiques et financiers pour obtenir une grande rencontre de football. La tactique et les mentalités transmises aux joueurs sont toutes aussi importantes et quand deux équipes s’accordent pour faire passer la partie sur le plan du contact physique et de la bataille psychologique de base, cela donne forcément lieu à une apologie de la faute et gâche le spectacle.